La transition vers des véhicules électriques pour les flottes des services de covoiturage Uber et Lyft d’ici 2030 ne serait pas suffisante pour réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude de l’Université du Michigan. Bien que le passage aux VEs éliminerait les émissions de gaz d’échappement, l’étude indique que l’avantage global pour la société ne serait que de 3% par voyage.

Pourquoi la transition vers des VE ne serait-elle pas suffisante ?

L’étude souligne que le covoiturage, dans son fonctionnement actuel, ne réduit pas suffisamment l’utilisation des voitures et, par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre. Les chercheurs de l’Université du Michigan ont analysé des données de trajets de covoiturage à Chicago et New York, et ont constaté que les trajets étaient souvent effectués avec des véhicules à faible occupation.

De plus, la montée en charge d’Uber et de Lyft n’a fait qu’augmenter le nombre de kilomètres parcourus par les véhicules individuels, sans pour autant réduire le nombre de voitures sur la route. Les experts estiment que pour que la transition vers des véhicules électriques produise des résultats significatifs, des changements fondamentaux sont nécessaires, notamment une limitation de l’utilisation des voitures personnelles et une augmentation de l’utilisation des transports en commun.

Comment améliorer l’impact environnemental des services de covoiturage ?

Pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre des services de covoiturage, il est nécessaire de modifier le fonctionnement actuel du système. Les solutions proposées par les experts impliquent notamment l’amélioration de l’utilisation des transports en commun, la mise en place de zones de circulation restreinte pour décourager l’utilisation des voitures personnelles, ou encore la promotion de l’utilisation de vélos électriques ou de trottinettes électriques pour les courts trajets.

Enfin, il faut réfléchir à l’impact global des services de covoiturage, en mettant l’accent sur la qualité du transport et non sur la quantité. Une approche globale de la mobilité urbaine, intégrant des solutions alternatives et durables, est donc nécessaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Source : www.greencarreports.com

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