En 2022, la part de marché des immatriculations de voitures électrifiées a dépassé pour la première fois 25% en France.
Au mois de décembre, les véhicules électriques rechargeables ont représenté 25% du marché automobile en France, en hausse légère par rapport à 24,4% l’année précédente. Les véhicules 100% électriques ont connu une croissance intéressante, alors que la part des hybrides rechargeables a diminué. En général, les volumes de véhicules pour le mois ont été stables par rapport à l’année précédente, mais les volumes de l’année entière 2022 ont diminué de près de 8% par rapport à 2021. Le Dacia Spring était le véhicule électrique le plus vendu en décembre.
Le résultat global des plugins en décembre de 25% comprenait 15,8% de véhicules 100% électriques (BEV) et 9,2% d’hybrides rechargeables (PHEV). Cela a à peine changé par rapport à leur part respective de 14,6% et 9,8% en décembre 2021.
Pour l’ensemble de l’année 2022, l’ensemble des voitures électrifiées (électriques + hybrides) ont accumulé une part de 21,6% des ventes de véhicules, avec 13,3% de BEV et 8,3% de PHEV. Cela représente une croissance globale modérée par rapport à la part correspondante de 18,3% des plugins en 2021, comprenant 9,8% de BEV et 8,5% de PHEV. La croissance annuelle de la part des BEV est visible mais modérée, à 1,36x. Dans le cas hypothétique où ce taux se maintient, les 100% électriques dépasseraient 50% de part de marché début 2027.
1 voiture neuve électrifiée sur 2 serait 100% électrique dès 2027
En termes de volume, le tableau est moins reluisant, car le contexte global est que le marché automobile français a en fait diminué de 8% en 2022 par rapport à 2021. Dans ce contexte, les ventes totales de 203 121 BEV représentaient une croissance de 25,3% en volume sur un an (par rapport à 162 106 unités).
Le tableau global est que la France reste sous-approvisionnée en BEV, et c’est également le cas pour l’ensemble de l’Europe. Les différents marchés nationaux peuvent avoir une priorité d’attribution à différents moments. Les taux de croissance reflètent rarement les préférences des consommateurs, car les approvisionnements globaux restent limités.